Avis JVC DLA-RS46

Le DLA-RS46 de JVC est un projecteur home cinéma haut de gamme qui utilise la technologie D-ILA. Il signifie Direct-Drive Image Light Amplification et est la propre marque de technologie LCOS (cristaux liquides sur silicium) de JVC. Il possède trois puces D-ILA – une pour le rouge, le bleu et le vert. En combinant la lumière des trois, le projecteur peut créer une image en couleur.

C'est un énorme projecteur, vous voudrez donc le monter au plafond, mais vous n'avez pas à vous soucier d'accéder au haut de l'unité ici, car tout ce dont vous avez besoin se trouve à l'arrière. Il y a des boutons de menu, d'alimentation, d'entrée et de direction juste à côté de sa grande variété de connexions, qui incluent deux entrées HDMI. Il existe également des entrées composante et VGA pour les anciens kits.

Le port Ethernet est un peu inhabituel, mais connectez le DLA-RS46 à votre réseau domestique et vous pouvez le contrôler avec un appareil iOS. L'application est utile, car vous contrôlez tous les paramètres d'image du projecteur sans que rien n'apparaisse à l'écran et ne masque une partie de l'image.

Contrôler le réglage via une application iOS est une belle touche

Le projecteur met un certain temps à chauffer et à s'allumer, mais nous avons été ravis de voir qu'il dispose d'un réglage électronique de l'objectif qui vous permet de contrôler l'objectif via la télécommande. Cela a rendu beaucoup plus facile l'alignement du projecteur et le remplissage de notre écran, notamment grâce à son zoom optique 2x généreux et à d'énormes quantités de réglage du décalage horizontal et vertical de l'objectif.

Le nombre d'options disponibles sur le DLA-RS46 est stupéfiant. Il existe onze modes d'image au total qui répondent à presque tous les types de films, y compris Naturel, Cinéma, Scène, Film, Animation, 3D et cinq modes utilisateur personnalisables. Cependant, tous peuvent être modifiés à votre guise et vous contrôlez la luminosité, le contraste, la couleur, la teinte, la température de couleur et les paramètres gamma dans son menu de base, ainsi que la netteté, la réduction du bruit, l'espace colorimétrique, l'ouverture de l'objectif, la lampe puissance et gamma personnalisé dans ses paramètres de menu avancés.

QUALITÉ D'IMAGE

Nous avons constaté que Natural produisait les meilleurs couleurs et contrastes, et nos premières impressions étaient extrêmement prometteuses. Même s'il n'a qu'une lampe de 1 300 lumens ANSI, nos séquences de test 2D étaient absolument époustouflantes. Les images étaient nettes et pleines de détails, les couleurs étaient riches et vibrantes, et les noirs étaient parmi les plus profonds que nous ayons vus.

Malheureusement, nous avons vite découvert que chaque mode avait ses propres forces et faiblesses. L'animation a vraiment donné vie aux couleurs dans Ice Age 3, mais sa température de couleur était un peu élevée pour tout autre type de film. Le cinéma, en revanche, a trouvé un bon équilibre entre dynamisme et contraste élevé, mais il a également introduit une quantité notable de grain dans l'image, même dans les films d'animation.

Ce n'était pas trop une intrusion dans des scènes plus calmes, mais cela a empiré au cours de séquences d'action plus intenses et de panoramiques de caméra rapides. Les arrière-plans avaient également tendance à être légèrement flous ou à apparaître assez saccadés, mais même si nous pouvions aider à lisser l'image à l'aide de son option Clear Motion Drive, cela introduisait à son tour un niveau de pixellisation indésirable. Heureusement, c'est moins un problème dans les autres modes de couleur. Les cinq modes User semblaient offrir le meilleur compromis, mais on pouvait encore en voir des traces dans chacun d'eux et cela n'est peut-être pas du goût de tout le monde.

LA TROISIÈME DIMENSION

Le grain a persisté lorsque nous avons également regardé des films en 3D, en utilisant la paire de lunettes fournie. Vous avez le contrôle du format 3D, de la suppression de la parallaxe et de la diaphonie, mais aucun de ces éléments ne peut effacer la petite quantité de scintillement que nous avons vu en regardant des films. C'était moins visible dans les films plus sombres et plus sombres, mais c'était assez distrayant dans des films comme L'Âge de glace 3 qui ont des scènes beaucoup plus claires et lumineuses et beaucoup de blanc à l'écran.

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